Comment garantir le maintien du niveau de vie de vos proches, s’il vous arrive un coup du sort ?

Publié dans: Pension Famille Habitation

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Si malheureusement, vous êtes soudainement en incapacité de travail ou pire, que vous décédiez, au-delà de l’impact émotionnel, très éprouvant, l’impact financier risque aussi de peser bien lourd sur l’avenir de vos proches. Pourtant, aujourd’hui, seul un Belge sur quatre a pensé à une assurance vie avec couverture en cas de décès, et à peine 13% ont une couverture contre l’incapacité de travail.

C’est pour cette raison que nous vous donnons ces cinq conseils pour sauvegarder de manière optimale ce que vous avez construit avec votre partenaire ou votre famille :

1. Un toit pour vos proches, même si, hélas, vous n’êtes plus là

Après de longues recherches, ça y est, vous avez enfin trouvé l’habitation de vos rêves. Celle où vous imaginez vos enfants jouer dans le jardin, sauter sur les lits, inonder la salle de bains en sortant de la douche...

Vos économies ont servi aux frais de notaire et aux rénovations, et pour acquérir votre nouveau nid, vous avez souscrit un crédit hypothécaire et une assurance solde restant dû. Cette assurance garantit que votre crédit sera (totalement ou partiellement) remboursé si vous ou votre co-emprunteur, veniez à décéder. Vos proches pourront ainsi continuer à habiter dans la maison. 

Comment fonctionne une assurance solde restant dû ?

La banque demande généralement que le montant du crédit soit intégralement remboursé au cas où le(s) emprunteur(s) venai(en)t à disparaître. Si vous empruntez en couple, le plus souvent, chacun des emprunteurs est propriétaire de la moitié de la maison et s’engage pour la moitié de la mensualité du crédit. La formule la plus courante est dès lors une assurance à 50%-50% : si l’un des partenaires décède, la moitié du crédit est ainsi remboursée, l’autre moitié restant à charge du survivant.

Et la part qui reste à rembourser ?

Exemple : Mireille et Patrick achètent ensemble une maison et souscrivent un crédit hypothécaire. Mireille est employée et gagne 2.000 euros par mois, Patrick est commercial et gagne 2.500 euros par mois. Ensemble, ils remboursent à parts égales, une mensualité de 1.300 euros. Ils disposent ainsi de 3.200 euros par mois pour assumer leurs différentes charges, les loisirs et leur épargne.

Pour leur assurance solde restant dû, ils ont opté pour une formule à 50%-50%. Si Mireille venait à décéder, l’assureur paierait la moitié du solde du crédit au moment du décès. Patrick devrait toujours rembourser 650 euros par mois. Mais sans l’apport des 2.000 euros mensuels de Mireille, il devrait faire face avec 1.850 euros aux différentes charges, devrait diminuer ses loisirs et ne pourrait plus épargner. Il envisagerait peut-être même de revendre la maison...

Nos conseils :

  • Souscrivez une assurance solde restant dû qui vous garantit le remboursement intégral du crédit en cas de décès de l’un ou l’autre des emprunteurs. Ainsi, le partenaire survivant ne devra plus s’acquitter de la mensualité du crédit.
  • Vous souscrivez un crédit hypothécaire pour acheter une habitation en Wallonie ? Dans ce cas, si vous remplissez un certain nombre de conditions (comme avoir une situation professionnelle stable), vous avez peut-être droit à une assurance gratuite pour le remboursement de votre crédit, en cas de perte de revenus pendant les huit premières années de votre crédit hypothécaire. Vous trouverez toutes les informations concernant cette assurance sur le site officiel de la Wallonie.
  • Vous achetez une habitation en Flandre et souscrivez un crédit hypothécaire pour cela ? Dans ce cas, si vous travaillez pendant au moins 12 mois consécutifs, vous avez peut-être droit à une assurance habitation garantie gratuite pendant 10 ans. Cette assurance vous aide pour l’amortissement de l’emprunt, lorsque vous êtes au chômage involontaire ou en incapacité de travail. Vous trouverez toutes les informations relatives à cette assurance sur le site Internet des autorités flamandes.

2. Protégez le train de vie de votre famille en cas de décès

Environ 40 % des Belges estiment qu’ils devront se débrouiller avec 1.000 euros de moins par mois, après le décès de leur partenaire. Cette estimation tient compte des montants versés dans le cadre de diverses assurances (solde restant dû, assurance de groupe, etc.), mais pas des frais funéraires par exemple, ni des droits de succession. 30 % évaluent même que la perte de revenus sera entre 1.000 et 2.000 euros par mois, et 3 % pensent devoir renoncer à plus de 2.000 euros.

Et vous, connaissez-vous l’impact d’une chute de vos revenus sur le train de vie de votre famille ? Et sur vos projets futurs ou le financement des études des enfants ?

Notre conseil : avec votre conseiller P&V, calculez le montant nécessaire pour maintenir le niveau de vie de votre famille, et préserver d’éventuels objectifs d’épargne, si vous ou votre partenaire veniez à disparaître. N’oubliez pas de tenir compte des frais funéraires et des droits de succession, et d’imputer une double perte de salaire éventuelle, car :

  • Le revenu du défunt disparaît.
  • Le partenaire survivant devra peut-être réduire son temps de travail pour s’occuper des enfants ou prendre en charge diverses tâches quotidiennes précédement partagées.

Déterminez ensuite avec votre conseiller P&V quelle formule vous convient le mieux pour assurer le risque de décès.

3. Préservez votre capacité d’épargne en cas d’incapacité de travail de longue durée

Chaque mois, vous mettez un peu d’argent de côté : une petite cagnotte pour les imprévus, une réserve pour une pension confortable, des projets futurs personnels ou pour vos enfants. Et si vous étiez victime d’un accident qui vous empêche de travailler pendant un long moment ?

Outre les frais médicaux qui seraient nécessaires, vos revenus seraient également impactés. Si vous êtes salarié,  votre employeur continue à vous verser votre salaire pendant les 30 premiers jours d’incapacité de travail, et votre perte se limite aux compléments éventuels à votre salaire fixe, comme  les chèques-repas. Après cela, vous recevez une intervention de votre mutuelle de 60 % de votre salaire brut, plafonné à un montant limite.

À partir du 13e mois d’arrêt de travail, on parle d’invalidité et votre allocation est recalculée. Les cohabitants perçoivent 40 % de leur salaire mensuel brut, les isolés 55 % et les personnes avec charge familiale 65 %. Une limite salariale journalière s’applique également à cette allocation.

Face à cette baisse de vos revenus, vous devrez peut-être suspendre temporairement vos efforts d’épargne. Et si la situation perdure, vous risquez d’hypothéquer votre avenir et celui de votre famille.

Notre conseil : optez pour une assurance-épargne avec la garantie optionnelle « remboursement des primes d’épargne en cas d’incapacité de travail ». Ainsi, en cas d’incapacité de travail de plus de 90 jours, P&V prend en charge le versement de vos primes d’épargne, et le capital continue à croître. Cette option est disponible dans de nombreuses formules d’épargne , comme l’épargne-pension. Votre conseiller P&V vous en dira davantage.

4. Protégez vos revenus en cas d’incapacité de travail de longue durée

Si vos revenus diminuent de 40 % à 60 % en raison d’une incapacité de travail de longue durée, il vous faudra plus qu’une garantie pour maintenir votre capacité d’épargne. Pour continuer à assumer les charges du quotidien comme le loyer, le crédit ou les courses, vous devrez probablement puiser dans vos réserves.

Notre conseil : il existe des solutions d’assurance qui prévoient un revenu mensuel complémentaire s’ajoutant à l’intervention de la sécurité sociale, si votre incapacité de travail se prolonge pendant plus de 90 jours. Il est possible, soit de combiner cette garantie avec un plan d’épargne comme l’épargne-pension, soit de souscrire une assurance Revenu garanti, pour compenser (en partie) la diminution de vos revenus, tout en limitant les prélèvements dans votre réserve financière. Renseignez-vous auprès de votre conseiller P&V.

5. Assurez votre avenir dès aujourd’hui

En assurance Auto, les jeunes conducteurs ont souvent du mal à trouver une offre de prix abordable pour assurer leur premier véhicule, mais heureusement, le montant de la prime diminue généralement avec les années et l’expérience de conduite...

Pour les assurances décès et incapacité de travail, c’est tout le contraire. Plus on avance en âge, plus le montant de la prime est élevé. Pour profiter d’un tarif avantageux jusqu’à la fin de la période de couverture, vous avez donc intérêt à souscrire le plus tôt possible !

Autre bonne raison de commencer tôt : la conclusion d’une telle assurance est en général soumise à une acceptation médicale. Comme le risque d’avoir un problème de santé augmente avec l’âge, plus vous attendez et plus vous prenez le risque d’être soumis à certaines surprimes, exclusions partielles, voire à un refus de la couverture.

Notre conseil : il n’est bien sûr jamais trop tard pour protéger vos revenus et votre épargne, mais plus tôt vous commencerez, moins vous devrez payer pour obtenir la meilleure protection.

Vous êtes à la recherche de la protection financière optimale pour votre famille ?

Planifiez dès maintenant un check-up gratuit de vos assurances auprès de votre conseiller P&V. Il dressera avec vous un aperçu complet des revenus de votre famille, de vos crédits (habitation), et de vos objectifs attentes en matière d’épargne. Sur cette base, il vous aidera à déterminer quelle protection supplémentaire est recommandée, ainsi que les solutions d’assurance disponibles. Sans aucun engagement de votre part.

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