Adil El Arbi remporte le 19e Prix de la Citoyenneté !

Le 19e Prix de la Citoyenneté de la Fondation P&V a été décerné à Bruxelles le 26 octobre, à Adil El Arbi, réalisateur et scénariste belge. Adil El Arbi est connu du grand public grâce à des films tels que Black, Rebel et Bad Boys for Life, et fait preuve d’un grand engagement social envers les jeunes.

Engagement en faveur d’une société ouverte et tolérante

Depuis 2005, le Prix de la Citoyenneté de la Fondation P&V est décerné chaque année à des personnes originaires de Belgique ou de l’étranger, qui s’engagent en faveur d’une société ouverte, démocratique et tolérante. Parmi les précédents lauréats du Prix de la Citoyenneté figurent Stéphane Hessel, Izzeldin Abuelaish, Michel Pradolini, Waad al-Kateab et Dorottya Rédai. Adil El Arbi rejoint aujourd’hui ses illustres prédécesseurs.

Plus qu’un cinéaste

Adil El Arbi a 35 ans et est né à Edegem, près d’Anvers. Avec Bilall Fallah, il a marqué l’industrie cinématographique belge et internationale avec des films tels que Black, Patser, Rebel et Bad Boys for Life. Connaissant bien l’univers des jeunes, le réalisateur aime s’en inspirer. Parallèlement, il tient à leur montrer qu’un monde d’opportunités peut s’ouvrir à eux, loin de celui des habituels clichés de l’évolution sociale par le sport ou la musique. C’est pourquoi il veut activement promouvoir la diversité et l’inclusion dans l’industrie cinématographique, et y encourage la représentation des diverses cultures.

Engagement auprès des jeunes

Le travail d’Adil El Arbi illustre souvent les expériences et les défis de personnes de tous horizons. Il met le doigt sur les plaies de notre société, sans pour autant être moralisateur. Il concrétise son engagement auprès des jeunes via une organisation dont la mission est d’aider les enfants en situation de vulnérabilité sociale à découvrir entre autres, le monde du travail. Lorsqu’on lui demande pourquoi il s’engage dans ce sens, il répond : « Je m’engage auprès d’eux, car pourquoi ces jeunes ne pourraient-ils pas devenir chirurgiens ou professeurs ? J’ai été l’un d’eux. »

Pourquoi abandonner sans essayer

Par son parcours et son engagement, Adil El Arbi incarne les valeurs de la Fondation telles que l’autonomisation des jeunes. Adil El Arbi : « Je suis particulièrement contre la mentalité qui consiste à dire que ça ne marchera jamais de toute façon, car... Pourquoi abandonner sans essayer, ou après un échec ? Qui aurait pu penser que deux garçons belges d’origine marocaine réaliseraient le film Bad Boys ? Et pourtant, ils y sont parvenus. Il faut y croire et y travailler. Il faut avoir des compétences techniques, avoir quelque chose à dire et être prêt à persévérer. »

Bâtisseur de ponts

Olivier Servais, président de la Fondation, professeur d’anthropologie et doyen de la faculté des sciences de la société a l’UCLouvain : « Adil incarne les valeurs positives du changement, il n’est pas dans la victimisation. Nous le considérons comme un bâtisseur de ponts entre différentes cultures, entre différentes générations et entre différents groupes de jeunes. Il aborde des thèmes sociétaux transversaux, comme l'égalité des droits pour les femmes et les hommes. En outre, du fait de nos projets nous sommes convaincus que la culture est un levier d’inclusion et Adil en est un magnifique exemple ».

Talent Factory : de jeunes cinéastes travaillent sur leur propre film

Le Prix de la Citoyenneté, outre récompenser Adil El Arbi par une gravure sur bois de l'artiste Philip Aguirre y Otegui, lui permet surtout de choisir un projet à soutenir, projet qui s'inscrit dans le cadre de la mission de la Fondation P&V. Il a sélectionné le WAJOW Talent Factory, où un groupe diversifié de 30 jeunes cinéastes et réalisateurs développeront leurs compétences en matière de réalisation et de contenu en ligne pendant 9 mois, avec comme objectif final de produire leur propre court-métrage en format vertical.

En savoir plus ?

Vous êtes intéressé(e) par la Fondation P&V ou ses projets ? Consultez vite le site web de la Fondation, suivez-la sur Facebook, LinkedIn ou Instagram, ou abonnez-vous au bulletin d’information.