Vous pouvez sortir du capital et demander le remboursement de tout ou partie de vos parts C, durant les six premiers mois suivant le début de l’exercice social.
L'associé qui démissionne a droit au remboursement de ses parts C au maximum à leur valeur nominale ainsi qu'au dividende relatif à l'exercice social au cours duquel l’associé a remis sa démission, conformément aux statuts de P&V. Le remboursement s’effectue dans les dix jours ouvrables suivant l’approbation par l’assemblée générale des comptes annuels de l’exercice social au cours duquel vous avez demandé le remboursement de tout ou partie de vos parts C.
Par exemple, un associé qui souhaite démissionner en juillet 2018, ne pourra présenter sa démission que de janvier à juin 2019. Il n’obtiendra le remboursement de ses parts C qu’au plus tard dans les dix jours ouvrables suivant l’assemblée générale annuelle de P&V Assurance statuant sur les comptes annuels de l’exercice social 2019, c’est-à-dire en 2020. Un délai de presque deux ans pourrait donc intervenir entre le moment où l’associé souhaite démissionner et le remboursement effectif de ses Parts C.
Vous récupérerez au maximum le montant que vous avez investi pour acquérir vos parts C. Néanmoins, ce montant pourrait être inférieur si l’actif net est inférieur au capital souscrit et libéré de P&V (voir «A quoi ai-je droit si je cesse d’être un coopérateur ? »).
En cas de demandes trop nombreuses de remboursement au cours d’un même exercice financier (à savoir la somme des pertes de la qualité d’associé liées au fait de cesser de remplir les conditions d’agréation visées à l’article 8.2 des statuts de P&V, démissions et retrait partiels des associés détenteurs de parts C, nettes des nouvelles souscriptions réalisées au cours du même exercice, excèdent 2,5% du total des parts C), P&V ou la Banque Nationale de Belgique (en tant qu’autorité de contrôle de P&V) pourrait s’y opposer.
Il n’y a pas de frais de sortie.